L'océan recelle de plusieurs centaines de milliers d'espèces recensées. Elles comptent, elles aussi !
" La mer n'est pas un puits sans fond "
70% de notre planète bleue est recouverte par les océans et les mers.
Pendant des siècles, l'humanité a considéré que l'océan était une ressource inépuisable, à même de nous nourrir et d'absorber nos déchets sans discontinuer.
Mais depuis 50 ans, nous mettons la vie des océans en péril par la pêche abusive, la pollution, la transformation des côtes sauvages en agglomération urbaine et industrielle, la destruction des récifs de coraux ou des zones de reproduction dont dépendent les espèces marines, y compris le poisson que nous pêchons. Partout sur le globe, les populations de poissons sont en chute libre.
Sur chaque océan, chaque jour, trop de navires traquent des poissons de moins en moins nombreux, alors qu'ils sont essentiels à la chaîne de la vie dans les océans.
Source : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/oceans-et-cotes
La mer monte, au secours !
Beaucoup de personnes parlent de la montée des eaux, mais qu'est qui la provoque vraiment ?
Pas comme pensent certains, de la fonte de la banquise...
La première raison est que en se réchauffant, les océans gonflent
L'eau est-elle renouvelable ?
L'eau est-elle renouvelable ? Et non, l'eau que nous utilisons tous les jours est celle que les dinosaures buvaient, dans laquelle ils nageaient, et bien d'autres choses... Respect. Pourtant, vous direz-vous, il y en a toujours assez (je parle de l'eau, pas des dinos).
ERRATUM : L'eau se fait de moins en moins présente et seuls les pays riches peuvent avoir la certitude d'en avoir assez !
Prenons exemple sur la mer d'Aral :
Autour du monde.
Située au sud de la Russie, la mer d'Aral avait autrefois une superficie de 67 000 km carrés, soit deux fois celle de la Belgique. Mais elle a aujourd'hui diminué de plus de moitié !Le responsable : la culture intensive du coton.
En 1950, l'État Soviétique décida de remplacer le cultures de chanvre, une plante qui pousse naturellement dans cette région, par des cultures de coton. Mais, pour faire pousser ce coton qui
nécessite tant d'eau, les deux fleuves qui se jettent dans la mer d'Aral ont été tellement exploités que l'un d'entre eux est asséché. Plus de 95 % des marais et des terres humides sont
remplacés par des déserts de sable. En plus de cinquante ans dépendants de ces fleuves sont presque
totalement asséchés. La concentration de sel dans l'eau restante a été multipliée par quatre, ce qui rend toute vie marine impossible.
Aralsk, le principal port de pêche de la région, se retrouve aujourd'hui à plus de 80 km de la mer ! Les emplois liés à la pêche ont disparu, et les habitants d'Aralsk vivent dans la misère.
Les multiples pesticides, engrais et herbicides utilisés pour la culture du coton ont contaminé l'eau et les aliments. Et le vent soulève le fond de la mer d'Aral mis à nu, et forme des nuages de sel, de sable et de pollution que les habitants respirent.
Ils détiennent ainsi un bien triste record de mortalité infantiles, de malformations, de cancers...
En asséchant la mer d'Aral, c'est aussi le climat qui est devenu plus sec. Autrefois, la mer d'Aral était une oasis d'abondance au milieu des déserts et des steppes de la région. Cette réserve d'eau abritait environ 100 espèces de poissons, 150 de mammifères, et 200 d'oiseaux, aujourd'hui toutes disparues. D'après de nombreux écologues, la mer d'Aral est désormais un écosystème mort.
Néanmoins un grand projet prévoit de rendre certains cours d'eau, détournés pour l'irrigation du coton, à une petite partie de la mer d'Aral, afin de lui rendre la vie.
source : Planète attitude Junior Pour protéger la nature et sauver les animaux, éditions Seuil
P.S : Cet article se trouve aussi dans les rubriques "Ce liquide qu'on appelle eau" et "L'Agriculture, vert ou rouge ?".
Clin d’œil aux animaux
Le rorqual commun, cet inconnu.
La Méditerranée est une zone particulièrement fréquentée par les cétacés : pas moins de 19 espèces y ont été recensées sur les 80 que compte la planète.
La mer des Ligures (bassin Corso-liguro-provençal) apparaît comme un secteur de prédilection pour les cétacés.
Sept espèces y sont couramment observées, particulièrement durant l'été (quatre espèces de dauphins, le globicéphale, le cachalot et le Rorqual).
Parmi elles, le Rorqual dit « commun » constitue sans doute le plus emblématique de tous les mammifères marins de la région.
D'une taille imposante, il n'est pas rare de croiser ce proche cousin de la baleine bleue entre la Corse et le continent.
Pourtant, si les scientifiques l'ont étudié dans les autres mers du globe, ils ne savent que très peu de choses sur le Rorqual commun en Méditerranée : les animaux sont-ils fidèles à cette zone géographique ? Combien sont-ils ? Quel ratio mâles et femelles ? Quel est le taux de natalité ? Sont-ils victimes des pollutions marines que subit la Méditerranée ?
DES SOLUTIONS
Un sanctuaire pour les mammifères marins et un programme de suivi pour mieux connaître les cétacés
Conscients de l'importance de la Méditerranée, notamment pour les mammifères marins, la France, la Principauté de Monaco et l'Italie signent en 2000 un accord pour la création en Méditerranée d'un Sanctuaire pour les Mammifères Marins : le Sanctuaire PELAGOS.
Ce Sanctuaire facilite la concertation entre tous les acteurs. Le WWF-France y contribue dès l'origine au travers de ses programmes d'études et par sa participation aux groupes de travail thématiques qui définissent les orientations de sa gestion.
Il participe en particulier au groupe "recherche" qui est consulté pour tout projet en mer (comme les courses off-shore généralement refusées) et qui établit un plan de gestion définissant les priorités et les actions à mener.
Dans le cadre du sanctuaire Pelagos sont également menées des actions de sensibilisation et de formation auprès de l'administration en mer (Douanes, Armée…), des commandants de bord des compagnies maritimes et des compagnies de Whale watching.
La création de zone Natura 2000 représente aussi une solution. Ce fût le cas en Corse, dans le secteur des Agriate, où une nouvelle zone a pu être proposée sur la base de nos travaux de recensement des Grands dauphins effectué dans le cadre du programme Cap Ligures.
Mais pour mieux identifier les menaces qui pèsent sur les populations de cétacés et proposer des mesures de gestion et de protection adaptées, il faut avant tout mieux les connaître.
C'est pourquoi, la mise en place de programmes de recherche et de suivi à long terme demeure indispensable.
Clin d'œil aux animaux
Le grand dauphin, cette légende.
Considéré comme un véritable ami de l' homme, le grand dauphin a la réputation d'avoir plus d' une fois sauvé des marins naufragés.
Ce mammifère marin, appelé "souffleur", possède un bec allonongé ; c'est le plus gros des dauphins à bec. Exceptionnellement intelligent, il vit en groupe et communique avec ses congénères au moyen de sifflements, de claquements de bec et d'un langage corporel.
Petite présentation :
Voilà une star ! Flipper, c'est lui ! Le Grand dauphin (ou dauphin souffleur) est aussi celui que tu rencontres dans les parcs aquatiques, car il supporte mieux la captivité que les autres
espèces de dauphin.
Il est vrai que ce dauphin possède tout pour plaire : sociable et intelligent, il semble sourire tout le temps. Capable de pointes de vitesse à 45 km/h et de sauts spectaculaires, cet acrobate
hors-pair ne doit pas son nom au hasard : alors que ses congénères méditerranéens comme le dauphin bleu et blanc et le dauphin commun (90 à 140 kg) ne dépassent pas les 2.5 m, le grand dauphin
peut mesurer jusqu'à 3.5 mètres pour 200 à 300 kg !
C'est aussi lui le dauphin des légendes ; celui qui sauve les naufragés de la noyade. Sans doute tient-il cette caractéristique de la solidarité à toute épreuve qu'il montre envers son groupe : lorsque l'un d'entre eux est blessé, par exemple, deux dauphins valides le soutiendront sous les ailerons de façon à l'aider à remonter pour respirer. Il peut aussi se transformer en véritable guerrier car il n'hésite pas à tuer les requins d'un coup de rostre (son museau), s'ils s'approchent trop près de son groupe.
Le dauphin fait partie de la grande famille des cétacés, comme les baleines
(la baleine bleue la baleine franche, etc.).
Tous les cétacés possèdent un " évent ", c'est-à-dire que leurs narines sont placées
au-dessus de leur tête. Sortir la tête de l'eau pour respirer leur est nécessaire, mais ce n'est pas un réflexe : il faut qu'ils y pensent. C'est pourquoi, quand ils dorment,
les 2 moitiés de leur cerveau se relaient afin que l'une d'entre elles soient toujours éveillée pour remonter respirer.
La différence entre cétacés tient à leur nourriture. Les baleines se nourrissent de tout petits organismes vivants (krill et petits poissons) qu'elles aspirent avec un grand
volume d'eau de mer. Les " fanons ", ces sortes de " brosses " remplacent les dents et agissent comme des filtres lorsque la baleine presse ensuite sa langue contre son palais pour expulser
l'eau. Et le repas est servi !
Le dauphin, lui, se sert de ses dents, comme les orques, les bélugas, les cachalots… Il apprécie les poissons, mollusques, calamars, coquillages... Mais pour le Grand dauphin : plus c'est simple,
mieux c'est ! Il préfère donc ne pas aller les chercher trop loin, et ne pas pécher trop profondément. C'est pourquoi il vit plutôt près des côtes et des activités humaines.
source : http://www.panda-junior.com/dossier-dauphin.htm
Attention danger, ils sont menacés !!!
Même si le grand dauphin n'est pas encore en danger au niveau mondial, certaines populations sont menacées localement. C'est le cas des grands dauphins en Méditerranée. On en compte aujourd'hui
entre 400 et 500. Il était pourtant encore commun au début du 20e siècle, mais il est devenu de plus en plus rare, surtout dans les années 50. Les difficultés qu'il rencontre sont nombreuses, et
elles révèlent combien la vie dans les océans devient compliquée pour les espèces qui y vivent.
70% de notre belle planète bleue est recouverte par les océans et les mers. Nous avons trop longtemps cru que la mer nous nourrirait et accepterait tous nos déchets sans en souffrir. Or,
aujourd'hui, elle est polluée et ses habitants disparaissent petit à petit : 75% des réserves mondiales de poisson sont déjà épuisées, trop exploitées ou vont l'être.ées localement. C'est cas des
grands dauphins en Méditerranée.
Son pire ennemi :
La compétition inégale avec l'homme.
Le grand dauphin de Méditerranée, parce qu'il est proche de nous et qu'il nous fascine, est un peu le porte-parole de l'océan. Avec lui, ce sont toutes les difficultés des habitants des mers qui s'expriment :
- La pêche :
Les grands dauphins de Méditerranée ne sont pas directement menacés par les filets des pêcheurs. Ils sont assez malins pour ne pas s'y laisser prendre. Mais ils peuvent les attaquer ! Quelles
proies faciles et tentantes que ces poissons déjà attrapés ! Les pêcheurs peuvent vite s'énerver de voir leur travail ainsi détruit.
Mais sans doute le rapport entre les pêcheurs et les dauphins serait-il meilleur s'il y avait suffisamment de poissons pour tout le monde dans l'océan. L'homme pêche trop de poissons, sans
distinction ; ceux qui sont péchés malgré leur petite taille n'ont pas eu le temps de grandir suffisamment pour se reproduire. Les dauphins et les hommes se retrouvent donc de plus en plus
souvent sur les mêmes terrains de chasse, là où il y a du poisson ; ce qui peut créer des conflits.
- Les bateaux :
Le trafic maritime génère un bruit constant sous l'eau, surtout en été. En effet, lorsqu'un dauphin est repéré, 1 puis 2 puis 3 puis 4 bateaux, etc. peuvent venir autour de lui et le suivre. Ce
harcèlement perturbe au plus haut point l'ensemble du groupe qui se trouve éclaté et désorganisé. Les plaisanciers et les bateaux de promenade se rapprochent de leurs lieux de vie, sans se
préoccuper des conséquences de leur visite et sans connaître les moments où cela est particulièrement néfaste (périodes de reproduction et d'alimentation) . Toutes ces perturbations sonores les
empêchent non seulement de percevoir correctement leur environnement - ce qui les met en danger - mais aussi de communiquer entre eux, ce qui perturbe gravement leur vie sociale.
De plus, les courses off-shore mettent les dauphins en danger par leur vitesse excessive : à 250 km/h, il est difficile d'éviter un dauphin qui rase la surface de l'eau…
Comme la tortue caouanne, le dauphin est donc menacé par les activités de tourisme, la pêche intensive, mais aussi par la pollution : 75% de la pollution des mers provient des eaux issues du
continent. Ce qui nuit à la loutre nuit aussi aux océans et à leurs habitants. Comme la loutre, les dauphins souffrent de se trouver en haut de la chaîne alimentaire. Ils accumulent ainsi les
contaminants, depuis l'algue en passant par le plancton et les petits poissons. Le grand dauphin, qui vit souvent près des côtes, où la pollution est particulièrement forte, est l'un des plus
touchés. De plus, la pollution générale des eaux, qui résulte aussi de la présence de nombreux déchets flottants, intoxique les dauphins ainsi que l'ensemble du milieu marin.
source : http://www.panda-junior.com/dossier-dauphin.htm
Pour en savoir +, allez sur : http://www.panda-junior.com/dossier-dauphin_3.htm
Et le cinéma, dans tout ça ?
Connaissez-vous Océans ? Le fim, bien entendu.
Personnellement, je l'ai vu et tous sont d'accord : ce film de Jacques Perrin est magnifique ! Le message écologique est très bien passé et les images sont super !!!
Alors, si vous voulez me donner votre opinion, n'hésitez pas, contactez-moi sur : contact ou sur lanaturemapassion@gmail.com !!!!
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