Ils sont très nombreux à disparaître chaque année... Pouvons-nous les aider ?

Le loup et les hommes, une histoire qui finit mal ?

Ahouuuuuu !
Ahouuuuuu !

Eh oui, en effet, le loup fait partie de la pléthore de mammifères en danger. Ce qui n'est pas très difficile, par les temps qui courent. Le loup a longtemps été considéré commme un ennemi, un monstre qui mangeait les petits enfants dans leur berceau. De nombreuses chasses au loup ont été organisées. Charlemagne avait même créé une armée spéciale pour les éradiquer : la louveterie. Chaque louvetier qui raportait une peau de loup était récompensé.

 

Aujourd'hui, le loup est protégé en France, Espagne et Italie. Mais je préfère faire un copié-collé pour vous expliquer la situation :

 

" Les loups sont-ils de retour dans les Alpes italiennes ? Créé en 1856, le parc national du Grand-Paradis, dans le val d'Aoste, est la plus ancienne réserve naturelle d'Italie. Les gardes-chasse y ont remarqué depuis quelque temps la présence d'un couple de loups, probablement venus du Piémont. Les loups sont-ils en train de reconquérir les Alpes ?

Au cours des 30 dernières années, le nombre de loups en Italie est passé de 100 à plus de 500, selon le WWF ... "

 

source : http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=3113212.html 

 

 

L'immigré mal toléré en France


Disparu de France peu avant 1940, après avoir fait l’objet de campagnes d’éradication, le loup est revenu au début des années 90. Tout simplement, en traversant les Alpes depuis l’Italie, en provenance de la chaîne des Apennins qu’il n’a jamais désertée. Le retour de Canis lupus a été officiellement enregistré en 1992 dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes) et dans les Hautes-Alpes.

En France, le loup figure sur la liste des espèces protégées, en vertu de la convention de Berne de 1979 sur la conservation de la vie sauvage et de la directive européenne de 1992 relative à la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages. Pourtant, dix-huit ans après son retour, la cohabitation avec les hommes reste délicate.

La France est en effet le seul pays d’Europe où d’importantes activités d’élevage s’étaient déployées à l’abri de tout prédateur durant presque un siècle et où il a donc fallu réapprendre à cohabiter avec une population de loups. Pour répondre à cette situation inédite, le gouvernement a mis en place dès 1993 un plan d’accompagnement, prévoyant le suivi scientifique de l’espèce, l’indemnisation des dommages causés par les loups, la protection des troupeaux et l’assistance aux éleveurs, notamment avec l’aide la Commission européenne. Des tirs d’effarouchement mais aussi des prélèvements peuvent être notamment autorisés pour limiter les dégâts sur les troupeaux.

Le territoire occupé par les loups a augmenté d’environ 25 % par an en moyenne depuis 1992. En dehors du Massif alpin, des loups sont détectés :

  • dans le Massif central depuis 1997,
  • dans les Pyrénées-Orientales depuis 1999,
  • en Lozère depuis 2006,
  • dans le Gard et l’Aveyron depuis 2007 et
  • dans le Cantal depuis en 2008.

On compte 150 individus environ en France, soit 16 meutes et 25 zones d’occupation permanente. En Espagne, le loup attire les touristes. En France aussi, certaines régions ont aussi fait du loup un atout touristique :

  • En Lozère, le parc du Gévaudan, créé en 1985, enregistre environ 120 000 entrées annuelles,
  • dans les monts du Lyonnais, le parc de Courzieu permet d’assister aux repas des loups,
  • en Ariège, la Maison des loups, ouverte en 1997, abrite plus d’une vingtaine de bêtes vivant en semi-liberté dans de vastes enclos, et
  • dans les Alpes-Maritimes, à proximité du parc du Mercantour, le Centre alpha permet, depuis 2005, d’observer depuis des affûts trois meutes en semi-liberté.

En Espagne

  • 100 000. C’est, en km2, l’étendue du territoire naturel du loup ibérique. Il touche les Asturies, la Rioja et le Pays basque, mais l’essentiel correspond à la Castille-Leon (dont la province de Zamora).
  • 350. C’est le nombre de meutes estimé en Espagne. Soit environ 2 000 à 3 000 spécimens, dont l’immense majorité en Castille-Leon.

«Les loups ne sont pas aussi féroces qu’on le dit. IIs peuvent même devenir des amis de l’homme. N’oublions pas que les chiens que nous avons dans nos maisons ne sont autres que les descendants de ces loups domestiqués par nos ancêtres il y a des milliers d’années.» (Carlos Sanz biologiste, spécialiste et éleveur de loups, près de Madrid.)

 

 

  source : http://www.buvettedesalpages.be/loups_en_espagne/

 

   par : Eliane Patriarca

Les ours bruns et blancs en voient de toutes les couleurs !